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Les Loups et les Brebis de La Fontaine : résumé et explication

Dans le livre III du premier recueil des Fables de La Fontaine apparaît en treizième lieu la fable Les Loups et les Brebis. Il s'agit d'un récit composé de deux parties avec une claire séparation entre l'instauration de la paix et la rupture du traité. C'est à la fin de la fable, comme d'habitude, que le lecteur découvrira la morale. Explication.

Les Loups et les Brebis de La Fontaine

Credit Photo : Unsplash Levi Saunders

Résumé de la fable
Que prétend La Fontaine au travers de cette fable ?
La morale de la fable
D'autres fables qui font écho aux Loups et aux Brebis


Résumé de la fable

Cette fable présente deux animaux déjà connus de La Fontaine. En effet, ici les loups et les brebis décident de faire la paix. Comme promesse à cette paix, ils échangent des louveteaux et des chiens. Mais quand les louveteaux grandissent et qu'ils deviennent loups, la guerre reprend de plus belle.

Que prétend La Fontaine au travers de cette fable ?

Ici, comme dans toute fable, l'auteur veut donner son avis sur une actualité politique ou sociale du moment. À travers cette analyse de la paix, l'on trouve clairement une allusion à la politique menée par Louis XIV qui est resté assez vigilant, en termes de paix, sur les expéditions qui ont eu lieu aussi bien en Flandre qu'en Franche-Comté.

Ainsi, dans un premier temps jusqu'à la ligne onze, le lecteur est imprégné d'une paix que l'on peut définir comme illusoire, une sorte de marché de dupe entre les brebis et les loups. Pourquoi peut-on dire cela ? Parce que les loups « donnent » leurs enfants aux brebis tout en sachant qu'ils sont des dangers en devenir. En revanche, les brebis donnent leurs chiens, symbole de la protection.

C'est dans la deuxième et dernière partie du texte que le lecteur va très vite comprendre qu'en réalité il y a des contrariétés au fait de « paraître » égaux. Car, on comprend bien que les bergers tuent les loups qui, à son tour, tuent les brebis.

La morale de la fable

L'auteur, dans cette deuxième partie, va très facilement amener le lecteur vers une morale tout à fait explicite, cette fois-ci :

Nous pouvons conclure de là Qu'il faut faire aux méchants guerre continuelle. La paix est fort bonne de soi J'en conviens ; mais de quoi sert-elle Avec des ennemis sans foi ?

Même si, au fond, la morale de cette fable on la connaît dès la première ligne. C'est une morale explicite et tout à fait prévisible. Cette morale apparaît comme un constat et montre que la raison du plus fort finit toujours par être meilleure, celle qui gagne. La façon dont est écrite la fable fait que le lecteur se sent plus identifié avec le faible (la brebis) plutôt qu'avec le fort (le loup, une bête cruelle).

C'est une façon de dire que ce ne sont pas les meilleurs arguments qui gagnent mais tout simplement les plus puissants. Puissance également connue sous le royaume de Louis XIV, voici donc une façon pour l'auteur de dénoncer le pouvoir.

D'autres fables qui font écho aux Loups et aux Brebis

Cette fable trouve son alter-ego dans le texte d'Ésope Les Loups et les Moutons. En effet, Ésope (VIe siècle avant J-C) est considéré comme le fondateur du genre de la fable. De nombreuses études montrent l'inspiration que La Fontaine a trouvée en Ésope.


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