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Les professionnels du tourisme peuvent dire merci à la météo (mais pas à Airbnb !)

Les températures tournent autour de 30 degrés et le soleil tape : les professionnels du tourisme se réjouissent. En effet, les températures dignes d'un bon été ont boosté les chiffres du tourisme en juillet cette année. Nous verrons quels sont les derniers chiffres estivaux et les nouvelles pratiques des touristes.

Les professionnels du tourisme peuvent dire merci à la météo (mais pas à Airbnb)

Credit Photo : Bien-être au naturel

Des chiffres boostés par la météo et les récents évènements

Après 3 ans de baisse, les chiffres du tourisme repartent à la hausse grâce aux bonnes températures et à la canicule en juillet : par rapport à l'an passé, l'on note +4,5 % pour le chiffre d'affaires de l'industrie touristique de mai à la première quinzaine de juillet selon Protourisme, le cabinet spécialisé dans les études liées au tourisme, aux loisirs et à l'hôtellerie. Ce dernier ajoute que les courts séjours et les séjours sur le littoral en France ont particulièrement progressé durant cette période.

D'après certains professionnels du milieu, ces bons résultats ont pour origine la météo, mais également la « désertion » des pays maghrébins et de la Grèce en raison des récents attentats et évènements économiques. La France voit une hausse du nombre de vacanciers français et de vacanciers étrangers, une progression des séjours de dernière minute et un recul des départs de vacances vers les pays étrangers.

Les chiffres minés par les nouveaux comportements des touristes

Malgré cette reprise des activités, l'industrie du tourisme souffre d'un autre mal généré par l'économie collaborative et les nouveaux comportements des consommateurs. La Toile a vu apparaître de multiples sites prônant une nouvelle façon de consommer à bas prix, en recyclant et en partageant. Les professionnels de l'hôtellerie ont ainsi vu se développer le succès d'Airbnb et de Campe dans mon jardin par exemple, qui proposent de loger chez l'habitant à des prix attractifs. Ils parlent d'un marché parallèle de l'immobilier, de concurrence déloyale et d'un manque à gagner pour eux et pour l'État, même si les touristes payent une taxe de séjour sur ces sites depuis mars 2015.

En France, Paris est la première destination mondiale sur le site américain Airbnb avec plus de 40 000 logements proposés. L'an dernier, 517 821 touristes sont venus à Paris et ont loué un logement sur ce site en été.

L'entreprise américaine atteindra une valeur de 24 milliards de dollars après sa levée de fonds de 1 milliard ; une valeur supérieure à celle des grands groupes hôteliers tels que Marriott et Accor.

UberPop, un autre acteur de cette économie de partage a récemment fait les frais d'une violente remise en question par les professionnels du secteur du transport.

Selon une étude du cabinet PwC, le chiffre d'affaires de cette sharing economy s'élèvera à 335 milliards de dollars dans 10 ans, ce qui représente une croissance de 60 %, aujourd'hui elle atteint 15 milliards. Les secteurs clés identifiés par le cabinet sont les voyages, les transports, les finances, le recrutement, le streaming vidéo et le streaming musical.

Cette évolution dans le comportement des consommateurs a pour origine l'Internet d'un côté, mais également l'utilisation du mobile, l'augmentation du nombre d'individus 100 % connectés, l'accès instantané aux informations, l'amélioration de la sécurité des transactions sur le Web... L'économie de partage a un avenir certain devant lui et risque d'affecter tous les secteurs traditionnels.

Sources : Challenges, La Dépêche, Europe 1, Cabinet PwC

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